Pierre Nesta
Rêver à un ailleurs différent où les loups seraient des chiens et les châteaux de
sable remplaceraient les casernes, se voir en hobo flamboyant quittant les sentiers
battus pour s’égarer sur le chemin de la vie et y rencontrer ces autres qui nous
ressemblent tant, quelle que soit leur couleur de peau, leur culture ou leurs idées ...
Chanter ici et maintenant, célébrer la nature et l’amour afin de mieux se perdre
dans les silences du Je ... Se coller dans les pas de Pierre Nesta et avec lui courir au
quatre coins d’un monde qui tourne rond et, pour peu qu’on regarde en pleine
conscience, offre la chaleur nécessaire à l'ouverture des coeurs.
Avec lui, se laisser
porter par le vent, courir après un rêve, une utopie, s’abandonner au milieu d’un
océan de beauté, rire aux étoiles, devenir ce «Voyageur» et - enfin - se sentir libre !
Libre. S’il y a bien un mot qui définit à la perfection Pierre Nesta c’est celui-ci, sa
carte d’identité à validité permanente, lui qui ne s’est jamais laissé enfermer dans
un schéma préformaté, sautant les barrières posées devant lui avec un sourire
malicieux et un regard aussi lucide qu’amusé.
A bord de son camion, avec son
chien Fiston - qui parfois pousse même le cabotinage à l’accompagner sur scène ! -
et sa guitare, il se vit ainsi en artiste affranchi, chantant ses titres partout où on
l’accueille, ne répondant qu’à un seul impératif, celui d’être en capacité d’apporter
un peu de bonheur à ceux qui l’écoutent.
Ainsi, s’il fit un passage remarqué à la Star Academy, puis sortit chez Mercury un
album avec son groupe Premix, c’est pour mieux s’en éloigner et voguer sur les
eaux agitées de l’auto-production, gage d’une liberté artistique totale et de la
maîtrise de ses choix.
Comme celui de partir enregistrer un EP puis son album
«Voyageur» là où tout a commencé, dans cette Jamaïque temple d’une musique
joyeuse, engagée, dansante et fédératrice.
Entouré de la fine fleur des musiciens
de la scène reggae - de Kirk Bennet à la batterie à Earl “Chinna“ Smith à la guitare
en passant par Adrian Jerks Henry à la basse, Kenroy “Shortman“ Mullings à la
guitare électrique, Wade Johnson aux claviers, Faith Waltson et Sherida Sharpe aux
chœurs et Stingwray aux cuivres
-, il peut ainsi en toute liberté laisser la Pure Création
prendre la barre, l’emmenant en un battement d’ailes d’Aragon à l’Océan
Atlantique, d’une humeur sautillante à la caresse d’une mère, d’un studio
d’enregistrement empli de chaleur aux scènes qu’il partage avec des artistes tels que
Pablo Moses, Féfé, Inna Di Yard, Harrison Stafford (Groundation) ou Toots and The
Maytals.
La route tatouée sur le cœur, la chaleur au bout de sa guitare et le bonheur à
portée de voix, le voyageur de la fraternité Pierre Nesta nous invite dans son
road-trip et ouvre un coin de ciel bleu au dessus de nos têtes. Embarquement
immédiat pour un temps déraisonnable où l’amour et l’unité se conjuguent au présent.
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